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| 9 mars 2007 |
61,52 km |
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Tiradentes > Caquende
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 Des cyclistes à la pelle
Je me lève tôt et enfile ma casquette de mécano... Il faut faire un entretien sérieux des vélos car on a des soucis de transmission. La poussière et si fine qu'elle s'insère partout et sèche les chaînes.
Petit-déjeûner copieux, il est déjà 11 heures et on veut tracer aujourd'hui. On part vite et on croise un peloton d'une vingtaine de cyclistes. Ils viennent du Nord de Minas et veulent relier Ouro Preto à Paraty. On discute et propose qu'on se joigne à eux en déposant nos sacoches dans leur véhicule d'assistance. C'est sympa, mais on décline l'offre car on veut être autonomes. De plus, ils ne veulent pas faire la Estrada Real dans sa totalité. Ils nous disent que c'est dangereux sur certains tronçons... on verra bien. On part seuls sur un chemin très roulant et on ne tarde pas à rejoindre Sao José Del Rey. On l'a vu la veille, la ville est très grande et on est un peu perdu. On ne retrouve pas le chemin. On demande notre direction à un groupe de 3 cyclistes routiers. Ils nous déconseillent le chemin et proposent de nous amener à la sortie de la ville ; sympas, la toute petit bonne femme qui nous accompagne est la deuxième meilleure cycliste élite du Brésil et lui est semi-pro. Ils courent sur route et à VTT mais n'ont pas de sponsors : dur d'être cyclistes au Brésil. On roule très vite sur la route nationale jusqu'à Rio Dos Mortes puis on oblique sur un chemin qui semble-t-il devrait nous amener à Sâo Sebastiâo de Vitôria. Rien n'est indiqué on se paume plusieurs fois. On galère dans les collines puis on retombe un peu par hasard sur la route nationale (BR). On roule 6 km avant d'arriver à Sâo Sebastiâo. Pause goûter : le groupe de cycliste nous rejoint - cool, on est toujours devant eux... Après 1 heure de pause on décide de rouler jusqu'à Caquende, on nous indique un chemin roulant "une autoroute de terre battue". On abat les 25 kilomètres en un temps record sur ce très beau chemin... On arrive à Caquende en fin de journée, la vue est sublime : un lac immense, tentaculaire, remplit le point de confluence de plusieurs vallées, splendide !! On rejoint le village à la nuit tombé avec coucher de soleil sur le lac à la clé !! On veut rejoindre l'autre rive mais le bac ne fonctionne pas la nuit, on décide de camper au bord du lac... bain bienfaisant à poil dans le lac. On retourne en vain acheter de quoi manger au petit village. La dame qui s'occupe de l'unique bar du coin propose de nous faire un dîner "très simple" Tu parles, elle nous sert un festin avec salade de fruits en dessert - on est rassasiés et crevés ! On rejoint notre campement à la lampe frontale dans le noir absolu !
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