|
 |
  Le jour d'aprèsRéveil difficile vers 7h30 pour un départ vers 8h30. Je suis lessivé, je ne peux rien avaler... Maria n'est pas dans une grande forme. On part, décidés à rejoindre Morro Do Pilar au plus vite. Surprise, c'est à seulement 5 km et nous y sommes rapidement. Nous commandons un plat consistant dans le mini bar-resto du coin - il est 9h30 du matin, on a des têtes de déterrés, le patron hallucine - on le met dans la confidence et il nous sert un magnifique plat de riz blanc que j'accompagne d'un coca - je vais déjà mieux. Maria dévore un "misto quente" (croque-monsieur) pendant qu'un mec installe un juke-box vidéo apporté en vrac dans la benne d'un pick-up déglingué - il est neuf et déjà en panne - pas étonnant !! Dans tous les cas, dans ce coin paumé, c'est complètement anachronique !! On demande notre chemin et la distance pour rejoindre la prochaine ville - notre carte indique 34 km et on nous parle de 50 km ???? Dans le doute, on fait des course pour la journée à la mercearia. On fera en fait une petite quarantaine de kilomètres, sous un soleil cruel, ponctué par un arrêt "douche" dans un torrent le long du chemin. Maria, très fatiguée, se prend sa première grosse gamelle en descente, elle passe par dessus le vélo puis roule sur le bas côté. Je suis devant elle, j'entends son cri et je vois sa chute sans pouvoir rien faire... Sa tête, heureusement protégée par un casque, heurte le sol... je m'arrête comme je peux et cours vers elle... ouf, tout va bien - elle est "sonnée" mais finalement, plus de peur que de mal - le sol couvert de terre à amortit sa chute. On remonte en selle puis on rejoint Itambé à la tombée de la nuit, il est 18h30. On nous indique un camping le long d'une rivière - on s'y rend, il est fermé !!! On est trop "morts" pour bouger, on campe devant l'entrée et on fait le mur, une douche aménagée coule en extérieur tout en haut du terrain et on veut vraiment se doucher... la flotte est glaciale mais on est maintenant un peu plus présentables ! On part vers la petite ville pour trouver où dîner. Le petit hôtel du coin propose une cuisine simple et bon marché - bingo ! On dîne en discutant avec un mec bossant pour la compagnie minière locale. Il nous apprend que la plus grande mine de fer du monde est tout près d'ici !! On rentre dans notre campement improvisé et on se prend une grosse trouille en découvrant, à la lueur de nos frontales, un gros chien noir couché devant la tente. En fait, il cherche de la compagnie et nous accueille en jappant joyeusement. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
 |
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
