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| 8 mars 2007 |
64,66 km |
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Ouro Preto > Lobo Leite
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 Camping à la ferme
On quitte Ouro Preto en direction de Congohnas où l'on veut voir le sanctuaire de Congonhas do Campo. On reprend la route (on ne trouve pas le chemin) en direction de Lavras Novas, un village perché à 1510 m d'altitude dont on nous vante la préservation et la nature généreuse. On emprunte un chemin sinueux, relativement roulant. On serpente entre des formations rocheuses ocre-rouges très belles. Arrivée au village, la vue est superbe mais le village décevant... 2 ou 3 maisons plus ou moins intéressantes et une petite église puis on redescend vers la route que l'on a quitté plus tôt. On rejoint Itatiaia par une jolie route très difficile... on enchaîne les montées et les descentes. On arrive enfin à Itatiaia où l'on s'arrête dans un restaurant en bord de route pour un PF reconstituant - on est "morts" !! Après le repas c'est séance mécanique car j'ai de sérieux problèmes de "chain-suck" depuis plusieurs kilomètres. J'attache le vélo aux poutres de la terrasse et je commence un nettoyage en règle sous l'œil morne de gros lézards qui cuisent au soleil... On reprend la route un peu plus tard - ça continue de monter puis descendre très sèchement (on en bave grave !!!) On arrive enfin à Ouro Branco que l'on traverse sans s'arrêter car on voudrait tracer jusqu'a Congonhas. On veut quitter le Caminho Novo pour rejoindre le Caminho Velho mais la route est extrêmement dangereuse, des files ininterrompues de bus et camions nous doublent à toute allure. On roule sur le bas-côtés puis on décide de jeter l'éponge à Lobo Leite - le soleil se couche et il reste 12 km - ce serait trop dangereux à la nuit tombée... sans éclairage ! Lobo Leite est minuscule, on pense d'abord camper dans la nature puis on s'adresse à un passant qui nous propose son jardin. Il s'appelle Pio, est marié et à deux enfants. Il nous propose une douche et le repas du soir... c'est un malin - macho à souhait, il glande toute la soirée sur son canapé alors que sa femme s'active en cuisine. Il nous dit que le village est peuplé de deux fois plus de filles que de garçons et nous avoue que ça ne lui déplaît pas... monsieur est un dragueur né - un peu flambeur mais au final assez attachant. On passe une nuit tranquille, entouré d'un cheval, de deux chiens, de chèvres et de poules qui picoreront les piquets de notre tente. Il pleut légèrement dans la nuit et la vieille jument, un peu bigleuse, prend notre tente pour une balle de foin et tente de manger la toile extérieure - les deux toiles se touchent et bientôt des gouttes viennent nous réveiller...
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