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| 9 mars 2007 |
40,62 km |
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Lobo Leite - Sao Bras Do Suaçui
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 La Dauphine du Brésil
On quitte Lobo Leite à 9h30 puis on rejoint, par la route, Congonhas qui se trouve à 12 km. On veut se rendre au sanctuaire de Congonhas do Campo, ou se trouve un ensemble de 12 statues, chef d'œuvre de Aleijadinho (1738-1814), le plus grand sculpteur de l'état de Minas. Le sanctuaire se trouve au dessus de la ville et c'est une montée terrible qui nous y conduit. On visite l'étonnant ensemble architectural puis on va déjeuner dans une cantine du centre de la ville. C'est moche, les trains de minerai traversent la ville de part en part. On est crevés, il fait très chaud... on traîne un peu puis on repart vers 16h. Nous sommes en bas de la ville et on nous indique le chemin de sortie...en haut de la ville !! On gravit à nouveau les quelques kilomètres de montées pour finalement trouver un chemin technique - on s'amuse beaucoup sur ce chemin très roulant. Le chemin a, par endroit, disparu sous la végétation. On traverse une forêt, le chemin est barré par un arbres tombé... On passe l'obstacle puis nous sommes maintenant dans des prairies verdoyantes. Le chemin se divise puis l'on se perd... pour finalement trouver un totem indiquant la bonne direction au beau milieu d'un champs (!!). Un peu plus loin le chemin est coupé par un barbelé infranchissable... On longe la clôture pour finalement trouver un passage avant de retrouver une piste enfin roulante. On ne tarde pas à rejoindre Sao Braz Do Suaçui. Cherchant le chemin puis un endroit pour dormir, on passe devant une petite boutique de cycle. Luciano, le patron, nous invite à passer la nuit chez lui. Nous passons la nuit dans une grande tente, installée dans le jardin quelques semaines plus tôt pour le carnaval... Notre hôte est passionné de mécanique ! Il nous fait découvrir ses vélos "custom" et les autos anciennes qu'il restaure : il possède une Cox de 1965 et une étonnante Dauphine Wyllis Gordini, équipée d'un chassis de cox et d'un moteur de Chevrolet Corvair (??) Nous partons dîner dans l'unique resto de la petite ville - l'accueil y est chaleureux. La fatigue nous gagne bientôt et on rejoint notre maison de toile - la nuit est douce. Au matin, Luciano nous présente sa famille et nous offre un copieux petit déjeuner : croque-monsieur et jus de fruit. Au moment du départ, on nous offre un bon kilo de banane dont nous ne savons que faire... Les adieux sont chaleureux.
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